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Grand Dialogue : 1ère rencontre fraternelle entre les filles et les fils du sud.

Laver le linge sale entre frères et apporter un début de solutions au malaise que vivent les populations, ce sont là quelques réponses du Ministre d'état Jacques Fame Ndongo aux différentes tensions sociales et politiques qui secouent Bengbis, Kribi et Mvila Yemissem et donc l'onde de choc menaçait d'embraser le sud tout entier.

La 1 ère édition de la Rencontre Fraternelle des filles et des fils du Sud (Refras) vient de se tenir ce week-end, 16 octobre 2021 dans la région du sud à Ebolowa. Il était question pour les invités conviés à ce grand dialogue de se dire les vérités en face sans tabous ni complaisance et surtout d'exorciser les vieux démons de l'inertie, de la mal gouvernance et de la misère ambiante qui exaspéraient les populations et la  jeunesse en particulier de cette région.

Au menu, un casting précis parmi les Ministres et  les Directeur Généraux présents : Jules Doret Ndongo du Minfof, Emmanuel Nganou Djoumessi des Travaux Publics, Minette Libom Li Likeng du Minpostel, Gaston Eloundou Essomba de l'Eau et de l'Énergie, Georges Elanga Obam du Minddevel et puis Louis Paul Motaze des Finances. Tout à côté, la société civile, les partis politiques (en l'occurrence le Rdpc, les partis politiques d'opposition ayant brillé par leur absence malgré les invitations), des parlementaires et les élus locaux puis au milieu de la salle, les Chefs traditionnels, les leaders d'associations des jeunes, des hommes des lettres, des invités spéciaux et bien sûr tout le gratin administratif de la région.

Passés les civilités d'ordre protocolaire et le mot de bienvenu du maire de la ville représenté, ce fût autour du porteur de ce grand dialogue le Professeur Jacques Fame Ndongo d'annoncer les couleurs de l'événement. 06 exposés au total des membres du gouvernement présents ce jour-là sur les politiques publiques dans le domaine des transports, les forêts communales et communautaires, les questions liées au chômage des jeunes, la décentralisation, les télécommunications et le déficit énergétique de la région malgré les grands barrages et autres centrales thermiques.

Au cours de échanges et des questions ouvertes aux membres du gouvernement, un diagnostique a pû être posé par le Président du Conseil Régional, Mve Elemva Emmanuel pour qui : << Le sud est l'une des régions les plus riches du Cameroun mais que la mise en valeur de ses richesses est un véritable défis >> et le professeur Jacques Fame Ndongo d'ajouter : << Nous ne sommes pas là pour mettre la pommade sur le pus mais nous sommes là pour estiper le pus >> avant d'affirmer l'engagement solennelle de l'élite et des forces vives à l'initiative de cette rencontre d'éviter à l'avenir certaines pratiques les ayant values des critiques acerbes.

S'agissant des routes, le Ministre Nganou Ndjoumessi des Travaux Publiques à souligné que : << Les routes communale de la région du sud étaient majoritairement en terre et une stratégie d'entretien durable a été élaboré et rémis déjà au magistrats municipaux le 18 novembre dernier >> avant de réencherir que : << Les priorités d'intervention sont arrêtés sur la base des disponibilités financières qui transparaît dans les allocations budgétaire surtout lorsqu'il s'agit des routes nationales >> même si tout le monde était d'avis que le Chef de l'état lui-même avait déjà donné son quitus lors du comice agro-pastorale d'Ebolowa soit dix ans aujourd'hui en ce qui concerne le début des travaux de la route Kribi-Ebolowa en passant par Akom 2.

Les forêts elles représentent selon Jules Doret Ndongo le Minfof : << 4% du PIB, c'est le 3ème contributeur après l'agriculture et le pétrole . La forêt est une ressource et le ventre mou reste la réalisation des œuvres sociales >> avant de remarquer que les retombées forestière profitent souvent à une poignée d'individus contrairement à la commune et les communautés qui en son les proprietaires et les bénéficiaires tout comme de l'exploitation des produits non ligneux ( rotin, ndo'o, ndjangsang, etc,.). Il a par ailleurs affirmé que des commissions suivi-évaluation ont permis la remontée des informations malgré le trafic des documents sécurisés de quelques individus et de certains responsables rendus complices et qui s'exposent ainsi à des poursuites judiciaires à leurs risques et périls.

Libom Li Likeng, le Mimpostel nous a démontré que nous étions tous hors sujet. Alors que le sud connaissait plusieurs zones d'ombre en matière de couverture du réseau téléphonique et ceux malgré les interruptions à n'en point finir du réseau internet. Elle a fait ressortir que dans la mise en place du développement numérique dans la région du sud, la contribution d'internet dans le tissu économique était encore assez faible. La faute sans doute liée à l'absence d'entreprises locales, au développement des infrastructures à larges bandes, à l'entretien digital de nos entreprises et de nos habitudes enfin à la formation. Un exemple donné par elle dans l'industrie hôtelière était qu'avec les réservations on faisait plus de bénéfices qu'en attendant la clientèle sur place. Qu'à ce jour nous tournons autours d'un taux de pénétration du réseau internet de 35,05% et qu'à terme nous devons avoisiner les 80%. Selon donc le Minpostel : << Le contenu dans le sud est assez faible et le gouvernement a déjà mis les infrastructures, la balle était plutôt du côté des populations >>. 

S'agissant du déficit énergétique et des problématiques de l'électrification et de l'hydraulique dans la région du sud, Gaston Eloundou Essomba a précisé que : << Les récriminations des populations sont fondées s'agissant du réseau interconnecté sud (ris). Globalement les problèmes de production de l'électricité ne se pose pas dans le sud mais il s'agit d'un problème de transport et de distribution d'énergie >>. En effet, 14 mégawatts des 90 produits à ce jour à Memve'ele était disponible dans la région du sud pour un potentiel de 200 mégawatts d'ici la fin de construction complète de la ligne et de la mise en fonction des postes de transformation.

Pour ce qui est du chômage en milieu jeune Camille Mouté à Bidias le Directeur Général du Fond National de l'Emploi a évoqué le pourcentage de placement effectué par la structure qu'il dirige en ce qui conserné les jeunes du sud ayant trouvé un emploi sous son égide. Une convention a d'ailleurs été signé avec le Président du Conseil Régional du sud pour l'installation d'un pôle emploi à Ebolowa avec un fichier et une bande de donné nationale à très court terme. Toutefois il reste que le format ou le déroulement de cette 1ère Rencontre Fraternelle des filles et des fils du Sud mérite des ajustements quant aux démarches mais nous retenons que l'intention était louable et promesse a été fait d'affiner les différentes phases des prochaines rencontres lors du forum économique du developpement social et culturel de la région du sud prévu du 17 au 18 novembre 2021 à Kribi dans l'Océan.