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Affaire MRC : Pour Me Eric Dupont Moretti, Me Michèle Ndoki a été effectivement blessée par balles, il ne s'agit pas d'un « maquillage »

Pour avoir rencontré les détenus politiques de la crise post-élection présidentielle 2018, les avocats français Moretti et Vey attestent que Me Michèle Ndoki a été effectivement blessée par balles, et qu'il ne s'agit pas d'un "maquillage". C'était lors d'une conférence de presse donnée samedi à la Librairie "Peuple Noir" à Yaoundé.

Décrivant les conditions dans lesquelles ont été arrêtés et sont détenus le Pr. Maurice Kamto, ses alliés et partisans,  les "raisons" (marche pacifique et chant) qui y ont conduit, ainsi que les différents voies de recours à l'international qui s'offrent aux accusés pour contraindre les autorités camerounaises à revenir à la raison, Me Dupont Moretti s'exprimant hier lors d'une conférence de presse à Yaoundé, a estimé qu'il n'était tout simplement pas possible que puisse perdurer cette situation de violation des droits et libertés individuels et publics.

Après avoir fait part de sa rencontre hilarante avec le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire qui lui a tout bonnement signifié qu'il ne savait pas (lui aussi, le principal accusateur ?) de quoi retournait l'affaire qui l'opposait à Kamto et ses partisans et alliés politiques, et la passe d'armes avec un juge d'instruction qui refuse d'examiner la demande de mise en liberté des prévenus pour se venger de ceux-ci qui ont osé nier sa compétence, alors qu'il aurait également pu mettre en avant ce déni de sa compétence pour renvoyer l'accusation à mieux se pourvoir, et par conséquent ordonner la relaxe des accusés, Me Dupont Moretti a annoncé que le collectif des avocats de la défense allait entreprendre une nouvelle action de demande de mise en liberté. elle-ci prospérera-t-elle ?

A priori, rien n'est moins sûr. Mais a posteriori, la justice militaire pourrait toujours envisager d'y accéder favorablement, dans l'intérêt de la normalisation d'une situation sociopolitique chaque jour incertaine, nonobstant le discours officiel.

 

Cameroonvoice/237actu