En effet, pour résorber avec efficacité le problème de l’habitat dans les quartiers dit « précaires » et assainir les prêt de 2000 hectares,le Cameroun a besoin de 2450 milliards FCFA.
Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement urbain (Minhdu), a échangé récemment à Yaoundé avec les partenaires techniques du Cameroun, impliqués dans le financement de la phase 4 du Programme participatif d'amélioration des bidonvilles (PPAB). La Minhdu a indiqué que le Cameroun est prêt pour la phase 4 du PPAB qui pourrait cibler 7 à 10 villes camerounaises. Le montant à mobiliser se situe entre 30 et 50 millions d'euros (32,7 milliards FCFA).
Raison pour laquelle le membre du gouvernement camerounais a lancé un plaidoyer en direction de l'Union européenne, le chef de l'unité PPAB à ONU Habitat, la Banque africaine de développement (BAD), le Crédit foncier du Cameroun et le Fonds d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Selon Mme Ketcha Courtès, « la stratégie nationale d'amélioration des quartiers précaires fait ressortir une première estimation des besoins financiers s'élevant à 2450 milliards FCFA pour l'intervention sur 1700 ha de quartiers précaires ».
Depuis 2010, le Cameroun, lui-même, a déjà pu mobiliser plus de 2,35 millions d’euros (près de 1,5 milliard FCFA), à travers les fonds propres de l'Etat, pour l'amélioration des quartiers précaires du pays.