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Cameroun : Le MRC dénonce l'arrêté du préfet du Mfoundi et ses menaces contre les opposants de Paul Biya

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fermement dénoncé l'arrêté du préfet du Mfoundi, datant du 16 juillet 2024, qui vise à chasser de Yaoundé les opposants de Paul Biya. Selon cet arrêté, tous les dissidents qui osent critiquer le président Paul Biya seront considérés comme des ennemis de la République et seront expulsés de la ville.

Le MRC considère cet arrêté comme un acte posé en violation flagrante de la loi tant sur le plan international que national :

 

''Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ( MRC) constate avec désolation que cet arrêté est un acte posé en violation flagrante de la loi tant sur le plan international que national ;

En commençant par les instruments juridiques internationaux, notamment les traités et conventions ratifiés par l'Etat du Cameroun :

1- la Déclaration Universelle des droits de l'homme, dans son article 19 : 《Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit》,

2- le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) du 16 décembre 1966* protégeant les libertés d'opinion, d'association, d'aller et venir dans son article 12 alinéa 1.《Quiconque se trouve légalement sur le territoire d'un État a le droit d'y circuler librement et d'y choisir librement sa résidence. Par ailleurs en plus de ces instruments juridiques internationaux nous allons ajouter la violation du Code Pénal Camerounais:

Au niveau du code civil Camerounais :

3- la violation de l'article 153 du Code Pénal Camerounais,

4- la volonté manifeste du Préfet de violer *la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 sur la liberté d'association, car leur manœuvre vise à désormais interdire systématiquement toutes les activités des partis politiques de l'opposition, les conférences de presse, les meetings politiques etc.... sous pretexte de trouble à l'ordre public

5- nous dénonçons l'intention de museler les partis politiques de l'opposition et leurs leaders en l'occurrence le MRC et son Président Maurice KAMTO,

6- nous prenons à témoin l'opinion publique nationale et internationale de ces actes de dictature qui nous renvoient à la vie dans les enclos lors de la guerre de l'indépendance du Cameroun.

Par Pierre Emmanuel BINYAM

SGA N*3

MRC''