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Cameroun-Ngarbuh : Après Human Rights Watch, International Crisis Group sort aussi un rapport à charge contre l’armée

Rene Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement.

Ces ONG ont décidément une gâchette très facile contre l’armée camerounaise.

Dans sa publication intitulée « CrisisWatch » et publiée le 4 mars 2020, International Crisis Group dénombre une soixantaine de personnes dont cinquante « civils » tués le mois de février 2020 dans les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Selon cette ONG basée aux États-Unis, ces personnes auraient perdu la vie au cours d’affrontements entre les soldats et les séparatistes. Pour International Crisis Group, les forces de défenses camerounaises seraient les premiers responsables de ces tueries. « Les militaires ont lancé des raids sur les communautés soupçonnées d’accueillir des séparatistes, qui ont fait plus de 50 morts parmi les civils », indique la note, présentée comme « outil de suivi des conflits mondiaux, conçu pour aider les décideurs à prévenir la violence meurtrière ». Aux groupes armés séparatistes, Crisis Group impute deux cas de décès des personnes civiles.

Un rapport, manifestement faux qui rejoint celui de Human Rights Watch au sujet des évènements de Ngarbuh. Cette ONG américaine a accusé l’armée régulière d’être à l’origine du massacre d’au moins 21 civils.

Yaoundé dénonce un «complot, une volonté de déstabilisation du Cameroun». HRW a affirmé que «les forces gouvernementales et des membres de l'ethnie peule ont tué au moins 21 civils, dont 13 enfants et une femme enceinte [...], dans des conditions horribles».

Dans une déclaration cinglante, le 27 février, le gouvernement camerounais a «rejeté en bloc les allégations contenues dans ce rapport». « Le gouvernement dénonce fermement cette démarche, qui illustre sans conteste toute la mauvaise foi de ces organisations, inlassablement déterminées à porter atteinte à l’image du Cameroun et à la stabilité de nos institutions», peut-on lire dans la déclaration du ministre Rene Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement.

En outre, René Emmanuel Sadi regrette l’empressement de l’ONG à publier un «bilan erroné» des incidents du 14 février, alors que l’enquête prescrite par le Président Paul Biya suit toujours son cours. Une sortie jugée suspecte par Yaoundé et qui s’interroge sur les raisons profondes de la démarche de HRW