Hilaire Kamga, candidat de l’Offre Orange aux élections législatives dans le département du Koung Khi, région de l’Ouest, a publié sur sa page Facebook certaines dispositions du code pénal, sanctionnant des personnes qui appellent au boycott des élections. Le spécialiste des questions électorales, répondait ainsi à un abonné des réseaux sociaux qui s’interrogeait sur le délit électoral au Cameroun.
«Le droit électoral camerounais se caractérise aussi par sa dispersion. En l’occurrence, je t'invite à consulter les articles 122 et suivants du Code pénal camerounais pour retrouver tous les éléments de la pénalisation du délit électoral au Cameroun. l'article 122 alinéas (h) du code pénal camerounais qui dispose clairement ceci.... " ARTICLE 122. – Fraudes électorales (1) Est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinquante mille (500 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui : " …… h) A l’aide de fausses nouvelles, de propos calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, supprime ou détourne des suffrages, détermine un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter ;… ".Je crois que tu comprends bien ici que le rédacteur dudit code et le législateur camerounais prévoyaient donc d'ENVOYER EN PRISON celui qui, "... par des propos calomnieux.... DETERMINE..... un ou plusieurs électeurs à s'ABSTENIR de VOTER.." C'est juste la loi et surtout pas la loi électoral inique ... mais bien le code pénal.. Donc loin de moi ls sous entendu.. j'ai rappelé, à titre prévention à certains citoyens, ces dispositions, peut être ignorées », a écrit Hilaire Kamga.
Mais la chose la plus curieuse, sont ces commentaires en dessous de sa publication.