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Cameroun : violences et bagarres au sein du RDPC, l’après Biya s’annonce chaotique

Le RDPC aurait certainement du mal à survivre après Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.

la situation est tendue au sein du Rdpc au pouvoir, la formation du président Biya. Des cas de bagarres, d’usage d’armes à feu, de violences, pratiques de sorcellerie, menace de mort, empoisonnements, d’incendie, d’obstruction à la voie publique et manifestations diverses sont enregistrés depuis le lancement des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) étale au grand jour ses divergences et c’est du jamais-vu. La raison de ce déchainement de violence, les militants dénoncent pêle-mêle, des tripatouillages lors des opérations internes de vote, le bourrage des urnes, la corruption et le népotisme.

A Bengbis au sud, région d’origine du chef d’Etat camerounais la résidence du sous-préfet a été incendiée. L’acte est attribué aux militants du Rdpc qui protesteraient contre des fraudes lors du choix des candidats.

A Sangmélima, dans la même région la violence a fait son lit durant la campagne du Rdpc.

A Elig-Mfomo dans la région du Centre, une arme à feu s’est invitée dans la campagne. Un militant mécontent a sorti son arme à feu durant la campagne.

Tandis qu’à Bangangté dans la région de l’Ouest, casses et gris-gris font la loi.

Un candidat a échappé à la mort à Bangourain (Ouest), alors qu’un autre accuse son concurrent d’avoir empoisonné un de ses proches à Nitoukou dans le Centre.

Et, dans le même temps, des militants barrent la voie à Kon-Yambetta.

Dans le Moungo, des jeunes crient au scandale.

Pour les analystes politiques jamais le Rdpc n’a fait étalage d’autant de divergences en public. Certains pensent que cette escalade de violences est une crise sérieuse au sein du parti au pouvoir qui présage d’un avenir incertain du parti.

Une partie de l’opinion estime que si les militants du Rdpc affichent autant de divergences pendant que leur chef est encore au pouvoir, il ne survivra pas lorsqu’il faudra régler l’après Biya qu’une opinion annonce sanglant.

 

 

Koaci/237actu