Pour le politologue, le fait que le MRC n'ait aucun élu en son sein, ne lui donne pas la légitimité de prendre une telle initiative.
Ils sont une dizaine de leaders de partis politique qui ont répondu à une invitation de Maurice Kamto, à l’effet de mettre en place une plate-forme de l’opposition pour forcer le pouvoir à réformer le Code électorale.
Ces partis d’oppositions, dans un communiqué final, ont appelé tous les autres partis politiques, organisations ou personnalités de la société civile désireuses de participer à cette dynamique à travailler ensemble, dans le cadre du secrétariat technique mis en place.
Les signataires sont entre autres: l’UMS, l’USDP, le SDF, le MP, le MRC, l’UDC et le PCRN «assurent le Peuple camerounais de leur engagement à aller jusqu’au bout de cette démarche».
Aussitôt mise en place, cette plate-forme de l’opposition est déjà sous le feu de critique. Pour le Pr Mathias Eric Owona Nguini, le fait que le MRC n'ait aucun élu en son sein, ne lui donne pas la légitimité de prendre une telle initiative.
« Comment une formation sans assise représentative (zéro élu) comme le MRC peut appeler des partis d'opposition disposant de mandats électifs à une convergence pour la réforme du système électoral et ils viennent ? », se questionne l’enseignant de Science politique.
Le Ministre Jacques Fame Ndongo, parle lui une vraie coquille vide. Selon lui, rien attendre d’une plateforme de l'opposition dont les leaders n’ont pas une grande représentativité dans les institutions électives.
