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Kamto écrase le régime : « Le Cameroun est mort, il ne reste que les rêves »

Maurice Kamto, président du MRC, critique le régime du RDPC pour sa gestion de l'image du Cameroun. L’avocat-politicien dénonce la corruption, la détournement de fonds publics et l'écrasement du peuple camerounais. Il évoque également l'organisation catastrophique du Championnat africain d'athlétisme, et l'exclusion de l'équipe nationale féminine de handball des Jeux Olympiques de Paris. Maurice Kamto considère que le régime a déchiré le drapeau national et a souillé l'image du Cameroun. Il appelle les Camerounais à s'inscrire massivement sur les listes électorales et à voter massivement en 2025 pour s'assurer que les résultats des scrutins ne sont pas dévoyés.

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Le régime-RDPC ne détruit pas le Cameroun seulement par la corruption endémique et le détournement massif des deniers publics; il ne se contente pas d'écraser le petit peuple, paupérisé et tétanisé par des impôts et taxes iniques, l'augmentation régulière des prix des biens de première nécessité sans augmentation du pouvoir d'achat; il a décidé de nous achever même dans un domaine où, bon an mal an, on sauvait quelque peu encore la face: celui du sport.

Après le spectacle burlesque que ce régime offre au monde depuis plusieurs mois dans le domaine du football entre le Gouvernement et la Fecafoot, la non moins risible exclusion de l'équipe nationale féminine de handball du tournois de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris pour non-respect de la documentation requise pour l'obtention des visas, voici la divagation dans l'organisation du Championnat africain d'athlétisme. Tous les participants étrangers dénoncent avec des mots très durs et beaucoup d'amertume le chaos dans l'organisation de cet évènement qui aurait pu être une occasion de mettre notre pays sous les projecteurs sportifs du monde. Le régime aurait pu se limiter à cette incompétence, cette insouciance et cette indigence dans l'imagination qui massacrent l'image du Cameroun, et laisser les athlètes et leurs encadreurs profiter de la riche et excellente cuisine camerounaise fût-ce dans la misère urbaine d'un pays dont les citoyens se sont adjugé le Ministère du Bavardage en Afrique. Que non !

Car il faut bien que le régime-RDPC achève ce qu'il a commencé, avant de quitter la scène. Comme s'il n'avait pas déjà assez humilié notre pays et les Camerounais que nous sommes, il présente l'autre côté hideux de son visage aux visiteurs en interdisant, par le truchement des Sous-préfets, non seulement le tenue d'une réunion publique d'un parti politique d'opposition, le MRC, pour risque de "méga-meeting", mais aussi la remise à des population dans l'Extrême-Nord du pays, d'un forage d'eau qu'il n'a pas été capable de leur fournir malgré leurs multiples démarches. Motif: "risque de troubles graves à l'ordre public" ! Faut-il en rire ou en pleurer ? Il ne s'agit pas de souillure de l'image du Cameroun, cette fois-ci le régime-RDPC a déchiré le drapeau national. Que ceux qui pérorent en son nom à longueur de journée épargnent nos oreilles blessées, et s'abstiennent par décence de continuer de jeter sans vergogne l'opprobre sur ceux qui, d'après eux saliraient l'image du Cameroun. Car d'image, le Cameroun a cessé d'en avoir, puisqu'ils ont décidé d'enterrer le pays. Avec l'échec de l'organisation du Championnat africain d'athlétisme en cours à Douala, dénoncé unanimement par les participants à cet évènement continental, on se demande comment ce régime compte faire vivre les installations sportives gigantesques construites à des coûts exorbitants, s'il décourage à ce point les organisations sportives internationales qui pourraient être tentées de les solliciter.

Les Camerounais savent ce qu'il leur reste à faire pour 2025 : continuer de s'inscrire massivement sur les listes électorales d'ici la fin du mois d'août, aller voter massivement le moment venu et s'assurer que nul ne détourne ni ne modifie les résultats des scrutins.

Yaoundé, le 24 juin 2024,

Maurice KAMTO, Président national du MRC