C’est dans un rapport intitulé « Revue des dépenses publiques : Aligner les dépenses publiques aux objectifs de la vision 2035 », que l’institution de Breton a pointé directement du doigt les dirigeants camerounais sur la surfacturation des projets infrastructurels pour s’en « mettre plein les poches »
Selon la Banque mondiale, le barrage hydroélectrique de Menve’ele, l’autoroute Douala-Yaoundé, Yaoundé-Nsimalen, tout comme les logements sociaux en cours d’achèvement dans plusieurs métropole du pays, sont facturés 2 à 6 fois plus chers que dans d’autres pays africains.
La Banque mondiale invite le Cameroun à réduire le train de vie de l’Etat jugé hyper élevé, l’institution précise dans son rapport que plus de 2 000 milliards de FCFA soit 52% du budget de l’Etat en 2017 ont été engloutis dans des « inutiles » séminaires et missions.
Le même rapport indique que 35,5 milliards FCFA ont servi pour le « carburant » et 42 milliards FCFA pour les « primes », regrettant que ces dépenses « somptuaires » sont à l’origine de la corruption et de la mal gouvernance.