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Kamto et Cie transférés à Kondengui : Dieudonné Essomba exulte « Cette racaille n’a pas les moyens pour réaliser leur projet nazi »

Dieudonné Essomba est connu pour ses sorties particulièrement fracassantes contre Maurice Kamto et ses partisans qu’il qualifie de « meute ».

C’est encore avec des propos disproportionnés que l’économiste et l’ingénier statisticien, très suivi sur les réseaux a réagi sur le transfert cette nuit à la prison principale de Kondengui de Maurice Kamto et ses alliés

« Cette racaille n’a ni les moyens démographiques, ni les moyens politiques, ni les moyens économiques, ni les moyens financiers pour réaliser leur projet nazi », ecrit-il

Lire l'intégralité de sa sortie

Kamto est pris dans le piège d’une démarche fondée sur des illusions de suprématie tribale , caractérisée par un brouhaha entretenu par une Meute particulièrement agressive et ultra-tribalisée, qui a cru circonvenir les Camerounais par des pratiques qu’on n’a jamais connues dans le monde : le défi permanent à l’autorité, la forfanterie, le clivage ethnique, les injures, le mépris et la calomnie.

Ce qui lui arrive s’inscrit dans la dynamique normale et irréversible du choix spécifique qu’il a fait, sur la base des données que lui et ses partisans considéraient comme vraies, mais qui sont fausses. Cette racaille n’a ni les moyens démographiques, ni les moyens politiques, ni les moyens économiques, ni les moyens financiers pour réaliser leur projet nazi.

Cela, je le leur avais dit quand ils sont venus me sommer d’arrêter mes analyses économiques pour m’aligner derrière Kamto, faute de quoi ils allaient me considérer comme un affidé du régime en place qui divertit l’opinion et qui, en réalité, soutient le régime de Biya, en tant que Beti.

D’ailleurs, mon soutien public à OSIH, fédéraliste et binariste come moi, a été interprété comme une ruse visant à privilégier Bya au détriment de Kamto, le seul « vrai opposant ». Quand des gens viennent en une Meute organisée et agressive soutenir ce genre de point de vue, cela signifie qu’ils sont dangereux, et c’est la raison pour laquelle je m‘en suis violemment pris à eux. Il est vrai qu’ils avaient une dernière carte : « je suis anti-Bamileke », accusation qu’ils ont inscrite dans toutes les feuilles d’arbre du monde, mais dont je me fiche comme d’une guigne ! Mais ce que j’avais prédit, avec bien d’autre, vient de se réaliser : Kamto et sa bande sont intrinsèquement dangereux pour le Cameroun et leur démarche, faite de provocations et d’agressivité ne pouvaient prospérer sans remettre en cause le fragile équilibre du pays.

C’était un précédent extrêmement dangereux que le Gouvernement ne pouvait laisser sans courir le risque d’une agressivité et d’une audace plus importante de cette Meute. Le Gouvernement a pris ses responsabilités et les principaux responsables de ce groupuscule nazi ont été arrêtés.

Les matamores qui proclamaient partout que l’arrestation de Kamto provoquerait une insurrection victorieuse, avec à terme leur prise de pouvoir ont littéralement fondu dans la nature, quelques attardés se contentant d’appeler à la pression de la communauté internationale. C’est vraiment mal connaître le régime en place au Cameroun et celui qui l‘incarne ! Peut-être faudrait-il rappeler que Biya est un ancien étudiant de l’Institut des Hautes Etudes d’Outremer, avec pour diplôme « administrateur des Colonies » dans les années 1960.

Quand on a une once d’intelligence, on ne joue pas avec un tel tyrannosaure ! Il peut être très méchant et le plus intelligent, c’est de garder un espace de sécurité qu’il ne faut jamais franchir. Par exemple, saccager une ambassade tout en décrochant son effigie pour la remplacer par celle de Kamto, en mondovision, et après l’avoir piétinée ! La seule consolation qui reste à l’arrière-garde de la Meute est que leur gourou connaisse le destin de Mandela et prenne le pouvoir après la prison.

Mais n’est pas Mandela qui veut ! Les destins peuvent avoir des traits de ressemblances, mais sans être identiques. Un peu comme le crapaud qui marche à 4 pattes comme un jeune enfant. Mais le crapaud n’est pas un jeune enfant.

Dieudonné ESSOMBA