Après plusieurs chancelleries occidentales, dont la France et le Canada, voici venu le tour de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun, de demander la libération de Rebecca Enonchong, femme d’affaires camerounaise, placée en garde à vue depuis 72 heures à la légion de gendarmerie de Douala.
Le diplomate belge, Philippe Van Damme, Ambassadeur de l’Union Européenne au Cameroun, dénonce notamment le non-respect structurel du principe d’habeas corpus inscrit dans la constitution, pouvant impacter désastreusement sur l’image internationale du Cameroun et son climat d’investissement.
«Leçons tirées jusqu’à présent du cas @africatechie : 1. Riche ou pauvre, la perception a créé une arrestation arbitraire toujours possible ; 2. Non-respect structurel du principe d’habeas corpus inscrit dans la #constitution ; 3. Impact désastreux sur l’image internationale du #Cameroun & son climat d’investissement », tweet ce vendredi 13 août Van Damme.
Lessons learned so far from @africatechie case:
— Philippe Van Damme (@P_VanDamme_EU) August 13, 2021
1. Rich or poor, perception created arbitrary arrest always possible;
2. Structural non-respect of habeas corpus principle enshrined in #constitution;
3. Disastrous impact on international image #Cameroun & its investment climate.