×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

L’OMS s’inquiète des multitudes accidents de circulation.

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré vendredi que son pays réclamait une action mondiale pour faire face aux accidents de la route en augmentation.

Selon l’APA, l’OMS a déclaré vendredi que les accidents de la route tuaient une personne toutes les 24 secondes, causant un total de 1,35 million de morts de la route dans le monde chaque année.

Le nombre de décès par an a augmenté d’environ 100 000 en seulement trois ans, les accidents de la route étant désormais la principale cause de mortalité chez les enfants et les jeunes de 5 à 29 ans, a annoncé l’agence de santé des Nations Unies dans un nouveau rapport

"Ces décès représentent un prix inacceptable pour la mobilité", a déclaré le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

«Il n'y a aucune excuse pour l'inaction. C'est un problème de solutions éprouvées
», a-t-il déclaré.

Le Rapport mondial de situation sur la sécurité routière de l’OMS, fondé sur des données de 2016, a montré que la situation se détériorait.

Dans son dernier rapport, basé sur des données de 2013, le nombre de morts sur les routes était estimé à 1,25 million par an.
Malgré l'augmentation du nombre total de décès, le taux de mortalité par rapport au nombre croissant de personnes et de voitures dans le monde s'est stabilisé ces dernières années.

"Cela suggère que les efforts déployés en matière de sécurité routière dans certains pays à revenus moyens et élevés ont permis d'atténuer la situation", a déclaré l'OMS.

Cela est dû en grande partie à une meilleure législation concernant les principaux risques, notamment la vitesse, l’alcool au volant et le non-port de la ceinture de sécurité, des dispositifs de retenue pour enfants ou du casque, a révélé le rapport.
Des infrastructures plus sûres telles que des trottoirs, des pistes cyclables réservées et de meilleures normes de véhicules ont également porté leurs fruits.
Mais si de nombreux pays ont redoublé d'efforts pour améliorer la situation, de nombreux pays plus pauvres accusent un retard considérable.

Selon le rapport de vendredi, "pas un seul pays à faible revenu n’a démontré une réduction du nombre total de décès", ajoutant que le risque de mort par la route y était trois fois plus élevé que dans les pays à revenu élevé
Le taux de mortalité en Afrique est particulièrement élevé, avec 26,6 morts par an sur la route par tranche de 100 000 habitants, contre 9,3 en Europe, où le taux de mortalité est le plus bas.

Le rapport de vendredi montre également un mépris dévastateur pour les plus vulnérables de la circulation, plus de la moitié des personnes tuées dans des accidents de la route marchant ou sur deux roues.

Les piétons et les cyclistes sont responsables de 26% des décès sur les routes, avec 44% en Afrique.
Les motocyclistes et leurs passagers représentent 28% de tous les décès sur les routes, mais ce chiffre grimpe à 43% en Asie du Sud-Est, indique le rapport.

 avec APA