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«L’organisation actuelle du football camerounais ne me convainc », Didier Badjeck

Le colonel à la retraite parle de la nécessité de restructurer le football camerounais.

La défaite des Lions indomptables du Cameroun, mardi 28 mars, au stade de Soweto en Afrique du Sud, face à la Namibie, match comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2023, passe très mal au sein de l’opinion.

Le pays cinq fois champion d’Afrique et premier du continent noir à atteindre les quarts de finale d’une Coupe du monde est tombé dace à la modeste equipe Namibienne, peinant ainsi à maintenir son statut de « grande Nation » du football.

Pour le Colonel Didier Badjeck, l’organisation actuelle du football camerounais doit être revue « L’organisation actuelle du football camerounais pour le moins ne me convainc pas. Je trouve que l’on bricole depuis un certain temps.Il faut avoir des assises », a soutenu le Colonel à la retraite Didier Badjeck, ce dimanche, dans l’émission les DÉBRIEFEURS sur CRTV SPORT.

Toujours selon Colonel Didier Badjeck, cette défaite contre la Namibie, pays classé dans les profondeurs du classement FIFA, doit fortement interpeller ceux qui ont la charge du football camerounais. «Il ne faut plus continuer à penser à ce label qu’on appelle le football camerounais, les Lions indomptables et que seulement à prononcer ces noms, on pourrait battre des équipes. Et si jamais ce match déterminant de septembre, on se fait battre par un but et on commence à courir après le score, comme ça a été le cas contre la Namibie, ou alors par des errements d’une défense qui est en voyage, on puisse concéder un ou deux buts, ce serait la catastrophe », dit-il.

L’ancien chef de la division communication au ministère de la Défense, très passionné par les questions de football, estime qu’une non-qualification des Lions à la CAN 2023 pourrait être un mal pour un bien . « Ce que je ne voudrais pas imaginer, c’est qu’on soit éliminé parce que je suis camerounais. Je suis d’abord patriote. Mais à un moment je me demande si ce ne serait pas un mal pour un bien pour qu’on puisse considérer tout ce qu’il y a à faire sur le sport aujourd’hui. Et ça ne concerne pas seulement le football. Ça concerne les autres disciplines ».