La décision du Cameroun d'affronter la Russie en match amical à Moscou ce jeudi 12 octobre suscite des interrogations dans la presse française.
Alors que la Russie est mise sur le banc de la communauté internationale en raison de l'invasion de l'Ukraine, le Cameroun devient le premier pays non-asiatique à accepter un match face la Russie depuis le début de cette crise.
La FIFA et l'UEFA avaient exclu la Russie de leurs compétitions suite à l'annexion de l'Ukraine, mais la sélection russe a pu participer à des matchs amicaux contre des pays voisins (Tadjikistan, Ouzbékistan et Kirghizistan). Cette fois-ci, c'est une équipe africaine qui se rendra en Russie pour ce match.
Selon les sources proches de la Fédération camerounaise, les discussions pour ce match ont impliqué les ministères des affaires étrangères des deux pays. Malgré les possibles conséquences sur les opinions publiques, le président camerounais, Paul Biya, n'a pas opposé de veto à cette rencontre et s'est montré favorable à son organisation.
Au demeurant, cette rencontre suscite des questionnements de la presse française quant à la position du Cameroun vis-à-vis de la Russie dans le contexte géopolitique actuel.
