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Le président Ali Bongo appelle ses « amis » à « faire du bruit » à propos « des gens qui l’ont arrêté »

Un groupe de militaires gabonais a pris la parole sur la chaîne de télévision Gabon 24 abritée au sein de la présidence, pour lire un communiqué. Parmi les militaires présents figuraient des membres de la Garde républicaine (GR), la garde prétorienne de la présidence, reconnaissables à leurs bérets verts, ainsi que des soldats de l'armée régulière et des policiers. Voici tout ce que l'on sait de la situation.

Un communiqué lu par des militaires gabonais à la télévision

Les militaires apparus à la télévision gabonaise ont lu un communiqué dans lequel ils ont annoncé la dissolution de « toutes les institutions de la République ». Après avoir constaté « une gouvernance irresponsable, imprévisible, qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos […] nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place », a déclaré un de ces militaires, disant s'exprimer au nom d'un « comité de transition et de restauration des institutions ». « À cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés », a-t-il ajouté.

Le président Ali Bongo, en résidence surveillée, apparaît dans une vidéo

Selon les militaires putschistes, le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est « en résidence surveillée » entouré de sa famille et de ses médecins et l'un de ses fils a été arrêté, notamment pour « haute trahison ».

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le président appelle « tous » ses « amis » à « faire du bruit ». On l'y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil et manifestement inquiet. « Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon [...] j'envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit [à propos] des gens qui m'ont arrêté, moi et ma famille », dit en anglais Ali Bongo, 64 ans, qui dirige le Gabon depuis plus de quatorze ans et avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l'élection de samedi.

 

Avec AFP