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Menoua: Nouvelles stratégies pour relancer les activités pédagogiques avec les jeunes

Les sectoriels charges de l’education et l'equipe du mdc se mettent au service des eleves

En début du mois dernier, des membres de la communauté éducative représentant des chefs d’établissements scolaires, les délégués départementaux de l’Education de base et des Enseignements secondaires, avaient tenu une séance de travail avec l’équipe du musée des Civilisations du Cameroun (MDC), en la salle des conférences du MDC. Le but de cette rencontre était d’explorer les pistes d’une relance durable d’un projet auquel le MDC tient beaucoup: "Activités pédagogiques avec les publics jeunes de la Menoua". Et pour effectuer un travail de fond, les participants s’étaient donnés rendez-vous pour le mercredi 12 décembre 2018. A l’issue de cette autre rencontre, le travail abattu pendant les échanges a permis de recenser, éplucher et valider : les conditions de faisabilité du projet, les propositions de solutions, la hiérarchisation des priorités, la répartition des tâches entre les acteurs… C’est avec la certitude que cette synergie des actions portera conséquemment des fruits à maturité, que deux participants bien motivés ont livré leurs impressions, pour vous !

Serge Tchatchouang Pegmi,
enseignant au lycée Technique de Dschang, filière tourisme, responsable des clubs musée et tourisme.

Quelles sont les pistes de solutions envisageables, pour mener à bien ce partenariat, entre le "Musée des Civilisations et les Publics jeunes de la Menoua" ?

D’abord il faut que les différents chefs d’établissements ciblés soient d’accord avec l’implémentation du projet, dans leurs structures d’enseignement. Et une fois ce quitus obtenu, il devient très aisé de mettre en œuvre les actions concourant à la réalisation de cette activité, au niveau des Associations de parents d’élèves et d’enseignants, APEE, ainsi que des responsables de clubs scolaires.

En suivant ce canevas, combien d’élèves le lycée Technique, où vous enseignez, peut-il conduire vers une visite du musée ?

Notre lycée compte environ deux mille six cents (2 600) élèves. Et le proviseur a déjà été conquis par le projet. C’est pour cela qu’il nous a instruit de voir la mise en œuvre de la faisabilité du projet, avec l’équipe du Musée. En réalité, le partenariat étant déjà acquis avec le lycée Technique, nous travaillons dès lors sur le chronogramme. Le proviseur s’est même engagé à faire une note, en vue d’inciter tous les élèves à faire au moins une fois la visite du musée. Nous attendons donc début février pour mettre cette opération sur pied, comme on l’a conclu ici.

Quelles sont les périodes les plus favorables, à l’organisation de telles sorties pédagogiques ?

Les périodes les plus propices à de telles sorties pédagogiques sont celles où les cours ne sont pas très intenses. Il s’agit entre autres de semaines telles : en fin décembre, à l’approche du départ en congés ; à la période de la fête de la Jeunesse, lors de la fête Nationale du 20 mai ; durant les Journées portes ouvertes ; pendant la Journée mondiale de l’enseignant.

Alisson Mekamwe,
directeur du musée des Civilisations du Cameroun.

Madame le directeur, de quand date le projet "activités pédagogiques avec les Publics jeunes"?

Le lancement des activités pédagogiques avec les Publics jeunes remonte à 2008. C’est-à-dire bien avant l’ouverture du musée au public, en 2010. Le but recherché était alors de sensibiliser les plus jeunes, à accueillir ce bébé à naitre qu’était le musée des civilisations du Cameroun.

A combien estimez-vous le nombre d’élèves, qui ont pu grâce à ce projet faire la visite du musée?

De 2008 à ce jour, les chiffres ont varié souvent en dents de scies. Mais on peut situer ce nombre dans une fourchette allant de 2 000 à 4 000 élèves, selon les années.

Quelles sont les difficultés majeures qui entravent la bonne marche de ce projet?

La difficulté numéro un réside dans la sécurisation des enfants. Quand on sort des enfants de leurs établissements, il n’est pas très facile d’assurer leur sécurité, entre le départ et le retour à l’école. Ensuite, il y a l’indispensable logistique à mobiliser pour transporter les élèves, de l’établissement jusqu’au musée et vis-versa. Mais hormis ces deux obstacles, il faut noter qu’il y a de l’engouement. Il y a aussi la motivation des enseignants et même des chefs d’établissements qui est réelle.

Madame, que peut-on retenir au sortir de cette rencontre?

Cette rencontre a été très productive, dans la mesure où de nouvelles stratégies de travail ont été redéfinies. Observons que l’ancienne stratégie date de 2008. Et avec les changements de personnes et d’environnement de travail qu’on a connu ici et là, il a fallu qu’on se réajuste tous, pour ensemble se remettre dans le bain de cette activité, à la fois gagnant-gagnant et si chère au musée.

Propos recueillis par
Roch Kenfack