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Mines : Sangha Mining veut offrir du travail aux Camerounais

La compagnie minière Sangha Mining Developpment, société de droit congolais, annonce qu’elle va investir 10 milliards de dollars, soit environ 5495 milliards FCFA dans l’exploitation du gisement de fer d’Avima, Badondo et Nabemba, dans le département de la Sangha. Un investissement qui aura un impact direct sur la création des emplois au Cameroun.

C’est pour mettre tout cela en musique que le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, a dépêché son Ministre d’État, Ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba au Cameroun. Arrivé le 25 mai dernier à la tête d’une forte délégation, selon des sources diplomatiques, il pourrait être reçu d’ici à la fin de son séjour.

Au programme de cette rencontre au sommet, le développement d’infrastructures ferroviaires et portuaires pour une valeur de près de 5495 milliards de FCFA, totalement financé par un consortium de sociétés chinoises mis en place par la firme hongkongaise Bestway Finance Limited. Cette dernière, par l’intermédiaire de sa filiale locale, Sangha Mining Development, vient de se voir attribuer trois permis d’exploitation à Avima, Badondo et Nabeba, par décrets présidentiels en date du 30 novembre 2020, ainsi que trois conventions minières, signées le 13 mars dernier, entre entre Pierre Oba, ministre d’Etat, des Mines et de la Géologie, et Manuel André, directeur général de la société minière Sangha Mining Development, le tout pour une durée de 25 ans. C’était en présence des ministres des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas.

Passée cette étape, le débat est désormais tourné sur le transport de ce minerai. Se fera-t-il par Pointe Noire, le principal port de la République du Congo, ou par Kribi, le dernier né des ports autonomes du Cameroun? Les spéculations vont bon train et les différents acteurs rivalisent d’adresse et d’arguments pour avoir «la couverture de leurs côtés». Si le Cameroun accorde une attention somme toute particulière à ce projet, il fera ainsi une bonne affaire. Parce qu’à la clé, ce sont plusieurs dizaines de milliers d’emplois qui seront générés par les milliers de milliards de FCFA d’investissements infrastructurels prévus. C’est d’ailleurs tout l’enjeu des rencontres qui pourraient avoir lieu cette semaine.

Nul doute que face à l’importance de ce projet, le Cameroun ouvrira à son tour son espace au transport de ce minerai, afin d’épouser dans toute sa splendeur le discours de Son Excellence le Chef de l’État qui, se souvient-on, à l’occasion de la prestation de serment du 6 novembre 2018, avait souligné avec emphase qu’ensemble “nous continuerons à développer nos infrastructures de transport (routes, ports, aéroports) au bénéfice de notre économie, mais aussi pour faciliter les communications avec nos voisins”. A croire donc que les équipes ministérielles en charge d’implémenter cette vision, ne laisseront pas s’échapper une aussi si belle opportunité de participer à la croissance de notre économie.

Source : Le Quotidien