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Mousgoum - Arabes Choa : Yaoundé et N’Djamena en ligne

Les violences communautaires récemment enregistrées dans le Logone et Chari sont au coeur d’un échange téléphonique initié hier mercredi 22 décembre par le Président Paul BIYA du Cameroun, avec son homologue tchadien Mahamat Idriss Déby Itno.

Bonne nouvelle ! Le Président de la République du Cameroun est toujours préoccupé par la situation dans le Logone et Chari. Hier mercredi 22 décembre 2021, le chef de l'État camerounais a joint au téléphone son homologue du Tchad Mahamat Idriss Déby. Au cours de leur conversation fraternelle, les deux hautes personnalités ont abordé le sujet portant sur le sort des populations camerounaises déplacées lors du récent conflit interethnique ayant opposé les pêcheurs Mousgoum aux éleveurs de bétail Arabes Choa. Dans son compte facebook, le président thadien revient sur le contenu de l’échange téléphonique avec son homologue camerounais.

« J'ai reçu ce matin un appel téléphonique de Son Excellence Monsieur Paul Biya, Président de la République sœur et voisine du Cameroun. Nous avons discuté du raffermissement de nos liens historiques d'amitié et de coopération.

Aussi, le président camerounais m'a transmis au nom du gouvernement, du peuple et au sien propre les remerciements du Cameroun pour l'accueil, l'hospitalité et la solidarité du Tchad vis-à-vis de l'afflux des réfugiés camerounais qui ont fui les récents affrontements intercommunautaires pour se réfugier au Tchad », Mahamat Idriss Deby.

Violences communautaires

Depuis le 5 décembre dernier, les affrontements qui opposent pêcheurs Mousgoum et bergers arabes choa dans le département camerounais du Logone-et-Chari, enregistrent un lourd bilan. Selon un récent rapport Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'ONU (HCR)rapport Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'ONU (HCR), ces violences communautaires ont fait au moins 44 morts, 111 blessés et 100 000 réfugiés en 15 jours.

Même si des forces de sécurité ont été déployées dans l'Extrême-Nord du Cameroun, et "bien que peu d’incidents aient été signalés au cours de la semaine dernière, la tension reste vive" entre les communautés, met en garde l'ONU. Le Tchad, pays d'Afrique centrale d'environ 17 millions d'habitants, abrite sur son territoire un million de réfugiés et de déplacés internes.

Suite à ce conflit, environ 300 Camerounais et Tchadiens qui fuyaient ces affrontements se et se sont réfugiés dans le village de Guelmbague, dans la commune du neuvième arrondissement de la ville de N'Djamena.