Le ravitaillement est oscillant, plusieurs produits des brasseries du Cameroun sont manquants, les ventes sont faites à la tête du client à Mfou, le concessionnaire dispose d'un matériel roulant brinquebalant, aucun détail sur le calcul des ristournes. L'Activateur exige des explications de l'entreprise MASTER FOODS, le grand concessionnaire exclusif du secteur de Mfou, après des brasseries du Cameroun. Les autorités de la ville et le Ministre du commerce, doivent frapper du poing sur la table.
L'objectif de cet article de presse est duel. Primo: Susciter une amélioration de service auprès de l'entreprise Master Foods, grand concessionnaire exclusif auprès des Brasseries du Cameroun.
Secundo: Ameuter la république sur ce malaise très profond à Mfou, alerter les autorités de la ville de Mfou et surtout, dénoncer par voie de presse quelques basses manœuvres observées sur la société Master Foods et porter cette dénonciation à l'attention du ministre du commerce.
L'on enregistre, depuis quelques temps, des cris d'orfraies et des grincements de dents à Mfou au niveau des débits de boissons, des consommateurs et autres points de vente et de distribution situés à Mfou. À la question de savoir ce qui produit ce malaise, l'on nous dit qu'il y a pénurie des produits brassicoles, surtout ceux des Brasseries du Cameroun. L'Activateur a lancé une investigation journalistique et une enquête d'activation politique.
Dans la cité capitale, ce malaise existe aussi, mais avec une ampleur moins forte. Il y a de la boisson, même si par moment, certaines marques de bières disparaissent. C'est le cas de la Mutzig qui a complètement disparu du marché pendant plusieurs semaines et aurait même contraint les Brasseries du Cameroun à créer spontanément une autre bière appelée "Japap" et moins agréable à boire que la Mutzig. La 33 export également disparaît de temps en temps. La Chill n'existe même plus... mais ces bières reviennent quand même de temps en temps et le malaise n'est pas aussi profond.
À Mfou, c'est grave. Il n'a au moins cinq marques de bières qui n'existent pas. En outre, le ravitaillement est archi mauvais et décadent, oscillant et brinquebalant, plusieurs produits des brasseries du Cameroun sont manquants, les ventes sont faites à la tête du client à Mfou, le concessionnaire dispose d'un matériel roulant brinquebalant, aucun détail sur le calcul des ristournes.
À la question de savoir ce qui se passe réellement, des informations recueillies ça et là font état de ce que le concessionnaire exclusif Master Foods n'arrive même plus à transporter ses stocks de bière parqués à l'usine des Brasseries du Cameroun de Yaoundé. Ceci depuis plusieurs semaines, par manque de matériel roulant. De vieux camions d'un archaïsme millénaire qui servaient de véhicule d'approvisionnement sont tous défectueux et abandonnés au garage. Du coup, on tire le diable par la queue et c'est le consommateur et les commerçants qui souffrent. À Mfou depuis quelques temps, c'est un vieux car Hiace qui livre quelques casiers de bières et à tête chercheuse. Très grave en cette période de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021 où la demande est forte et où les commerçants sont supposés faire beaucoup d'entrées. Sans oublier que ces entreprises doivent s'arrimer aux instructions du ministre du commerce, d'assurer un approvisionnement suffisant pendant les fêtes de fin d'année et tout au long de la CAN TotalEnergies Cameroon 2021. Malheureusement, au lieu que les chiffres des commerçants augmentent en cette période,
Ils vont fortement baisser. Curieusement Master Foods ou alors le chef secteur Brasseries du Cameroun que nous avons essayé en vain, de joindre au téléphone, personne ne lève son petit doigt pour apaiser les clients et/ou s'expliquer sur la question. Au contraire, une caissière de merde, appelée Helberyne, poursuit sereinement son sale boulot à Masteur Foods de Mfou. Voilà une villageoise d'une contre-valeur esthétique et assez mercantile, qui verse dans une injustice criarde au niveau de la caisse. Comment comprendre qu'on dit qu'il n'y a pas assez de boisson mais nous observons, lors de notre descente sur le terrain en toute discrétion, que Helberyne donne 15 casiers de Mayan à ses "dragueurs", pour ne donner que 02 casiers de Mutizg, 01 casier de 33 et 01 casier d'Isenbeck à ceux ou celles qui ne la trouvent pas belle, pourtant venus avec assez d'argent pour se ravitailler au même titre que ces fieffés dragueurs. Cette caissière d'un autre genre est devenue une petite patronne à Mfou, elle va même à l'encontre des décisions de sa hiérarchie, dit-on.
Pour la manifestation de la vérité, nous avons contacté le responsable Master Foods d'Awae escalier, qui livre à Mfou, un certain Cyrille, qui nous a renvoyé vers sa hiérarchie. À la direction générale de Master Foods, la secrétaire nous a recommandé de rencontrer directement le promoteur de cette entreprise, qui serait le même que celui des supermarchés DOVV. Rendez-vous a été pris et la suite vous sera communiquée par voie de presse également. Du côté des Breasseries du Cameroun, nous n'arrivons pas à joindre le Chef secteur SABC, un certain Jean Tchapsa qui se ferait assez prier pour prendre des appels téléphoniques. Un caprice non nécessaire en cette période de crise où il doit nous dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité.
Pour finir et selon nos investigations journalistiques et notre enquête d'activation politique, sous réserve de notre rencontre avec le promoteur de Master Foods sur sa version des faits, les Brasseries du Cameroun également, il faut dire que ce malaise n'est d'ordre général, car lorsque l'on se rend sur d'autres points de ventes et de distributions de boissons à Yaoundé, en dehors du concessionnaire Master Foods, l'on trouve le produit disponible. Sauf qu'en achetant, les clients de Master Foods n'auront aucun avantage et pas de ristournes.
Affaire à suivre...
Engelbert MFOMO, L’Activateur
