×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Pénuries annoncées au Cameroun: Le ministre du commerce met les médias en garde

Sur le terrain le 1er avril dernier à l’effet d’évaluer la disponibilité des denrées alimentaires sur le marché camerounais et mesurer les difficultés d’approvisionnement sur le marché international, Luc Magloire Mbarga Atangana a laissé entendre que le risque annoncé de pénurie alimentaire au Cameroun est un pompeux slogan creux de certains médias qui veulent inquiéter les consommateurs.

Selon le ministère du commerce, un emballement des médias, ces derniers jours, a laissé entendre que le marché camerounais était l’objet d’une envolée des prix. Afin de toucher du doigt la réalité, une descente d’une délégation ministérielle a été effectuée jeudi le 1er avril 2021 sur certains grands espaces du marché de Yaoundé comme Mokolo et Ekié. Il s’agissait de mesurer les difficultés d’approvisionnement sur le marché international. Un marché plutôt marqué par une augmentation de 40%, l’explosion des taux de frets maritimes de 10-20% ,40% pour les matières agricoles ajoutés aux transports 10-20%. Mais le gouvernement camerounais tient à rassurer. « Notre pays ne court aucun risque de pénurie sur le blé, aucun risque sur le poisson etc. Pour chaque produit, les prix pratiqués sont en dessous des prix officiels » a dit le ministre du Commerce.

« Quoiqu’il en soit, nos marchés ne courent aucun risque de pénurie parce que nous avons anticipé. Les prix pratiqués sont en dessous des prix officiels » a martelé Luc Magloire Mbarga Atangana. « Que les médias cessent d’agiter le chiffon rouge pour inquiéter les consommateurs », a tancé le membre du Gouvernement.

Une attitude du patron du Commerce qui semble bien soutenue par certains opérateurs de l’agroalimentaire. « Nous avons suffisamment des stocks de riz, nous vendons le riz de 50 kg à 16500 FCFA, pourtant le prix homologué c’est 17000 », a laissé entendre Jean Bosco Azenguen responsable régional de Sorepco Yaoundé Mokolo.

Situation quasiment la même au sujet de la viande de bœuf, du pain, du sucre, ou du marché du poisson quoique caractérisé par la rareté mondiale du maquereau en cette période de repos biologique. En effet, apprend-on, des produits de substitution existent. Par exemple le tilapia l’un des produits prisés après le maquereau sur le marché camerounais a été importé, d’autres sont attendus d’Espagne.