Le Maire, le Sous-préfet, le Chef d'agence Eneo, la presse et les populations d'Obout... ont chacun en ce qui le concernait, joué un très grand rôle pour le rétablissement du courant électrique à Obout. Après 10 mois dans le noir, Obout est enfin éclairé. Mieux vaut tard que jamais...
Après 10 mois passés dans le noir suite à un accident causé par un camionneur qui avait coupé un fil électrique sur la route d'Obout endommageant ainsi le transformateur monophasé, voici les acteurs qui se sont vraiment battus pour que le courant électrique revienne hier à Obout :
Francis Ngoumou, Maire de Mfou: À peine le malaise s'est installé, le Maire de Mfou a été associé par Mme le Sous-préfet, à une descente à Obout, pour apaiser et rassurer les populations. En bon humaniste, le premier magistrat de la ville a tout de suite déposé une enveloppe contenant des numéraires aux populations pour leur permettre d'approvisionner leurs lampes tempêtes, en pétrole lampant. Surtout que personne ne s'imaginait que l'attente allait être si longue. 09 mois plutard, Francis Ngoumou sera saisi par les populations d'Obout en détresse. À l'occasion de sa visite Pascale à Obout, il va leur promettre de s'investir et de faire rétablir au plus vite, le courant électrique à Obout. Passant de la parole à l'acte, il va acheter les 16 isolants, d'une valeur de plus de 400 mille FCFA, qui restaient pour l'achèvement des travaux et le rétablissement du courant électrique.
Germaine Tchakounté Wandja, Sous-préfet de Mfou : Cette brave dame, que la presse a bien titillé sur cette affaire, a beaucoup fait au départ de cette situation. Elle a pris des initiatives louables et appréciables au départ, mais s'est affaiblie par la suite. C'est grâce à elle qu'Eneo a pu encaisser 750 mille FCFA pour mener à bien les travaux de rétablissement du courant électrique à Obout. Le camionneur qui avait endommagé le transformateur, voulait prendre la poudre d'escampette mais a été très vite rattrapé par les populations. Alertée, Madame le Sous-préfet est efficacement intervenue en faveur de ses administrés et a infligé une sanction administrative au camionneur en le sommant de payer 10 poteaux électriques à raison de 75 000 FCFA le poteau. Ce qui fût fait et les 750 milles FCFA ont été versés, contre reçu, dans les caisses d'Eneo. Les travaux pouvaient alors commencer.
Jules Tonga, Chef d'agence départemental Eneo de la Mefou et Afamba : Voilà un bosseur qui doit positivement retenir l'attention du top management d'Eneo. Très diligent et assez posé, il sait user de beaucoup de diplomatie pour mettre les situations sous contrôle. Constamment sur le terrain, il est assez ouvert mais à cheval sur ses missions régaliennes et les objectifs à atteindre par Eneo dans la ville de Mfou et partout dans le département. Il a beaucoup diligenté cette affaire auprès d'autorités de la ville et auprès de la société Eneo. Le Sous-préfet et le Maire se référaient d'abord à lui à chaque intervention sur le terrain dans le cadre de cette affaire. La presse l'a également beaucoup titillé.
Les hommes et femmes de médias: Ils étaient dans leur rôle. Relayer le profond malaise des populations d'Obout sur l'espace public en vue d'une solution rapide. Mettre la pression par voie de presse aux autorités de la ville, aux élites du coin et surtout à Eneo... afin que le courant électrique soit rétabli au plus vite à Obout. La presse écrite, la radio et surtout la presse cybernétique... ont joué un rôle très important dans les moyens de pression qui ont mis en branle, ces acteurs que nous saluons aujourd'hui. Malheureusement, les élites majeures et autres autorités politiques du coin, sont restées taiseuses et insensibles face aux cris d'orfraies des populations d'Obout. Le 4e pouvoir s'est mis en branle et a pris l'espace public en otage, tempêté et ameuté la république sur cette affaire qui tardait à trouver une solution. Les populations qui étaient à un doigt de descendre dans la rue ont reculé lorsque le 4e pouvoir est rentré en jeu en leur faveur. Le développement local se fait avec la presse, ou ça ne se fait pas.
Les populations d'Obout par Mfou: Elles sortent de loin, elles ont soufflé le chaud et le froid. Passer 10 mois dans le noir, ce n'est pas chose facile. Les passer sans bruits de bottes, c'est un exploit. Il faut louer la finesse de ces populations qui ont fait preuve d'une longue épreuve de patience.
ABÎMTÉE !
Engelbert MFOMO, L’Activateur
