Le ministre du travail et de la sécurité sociale est bien conscient que c’est une pilule difficile à avaler pour le peuple camerounais qui, après 46 ans rêvaient de voir le pays de Roger Milla accueillir dans son histoire sa deuxième phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations.
Grégoire Owona invite à cet effet le peuple camerounais à « oublier » et même tout simplement « pardonner », mais toujours, dit-il « capitaliser des situations vécues pour mieux aborder l’avenir »
Voici l’intégralité de son message
Mon point de vue, mon sentiment.
Le temps de la surprise, de la déception, de la frustration et de la colère légitimes, certes, a eu lieu et devrait être passé ! J’ai eu mal, très mal. Comme la très grande majorité des compatriotes, c'est dur, très dur, mais… Le temps des accusations (fausses ou vraies) doit être aussi derrière nous car ceux qui arbitrent vont le faire et les responsabilités seront établies si nécessaire. Il faut leur faire confiance.
Les débats qui s’intensifient inutilement (en particulier dans la presse sous toutes les formes : télé, radio, réseaux sociaux, etc…) devraient aussi s’arrêter pour faire place à une vraie réflexion sur la gestion de nos affaires au niveau de chacun d’entre nous pour qu’on avance, et le pays avec! Deux choses qu’on devrait faire à mon humble avis sans délai et qu’on va certainement faire le moment venu, c’est :
1) Poursuivre tous nos chantiers sereinement et bien montrer aux yeux du monde que nous sommes « prêts le jour-dit » et voir la jeunesse camerounaise jouir pleinement de ces équipements bien avant, mais aussi pendant et après la CAN 2021.
2) Bien préparer notre équipe de football pour ramener le trophée au Cameroun en juillet 2019 quel que soit le pays où se jouera la CAN 2019.
Saisissons l’opportunité d’aller une fois de plus gagner ce trophée à l’extérieur du pays ! Restons au travail avec sérénité et engagement. Rappelons-nous que nous sommes un grand pays avec à sa tête un Illustre, Grand et Digne Président de la République, Chef de l’Etat ! Quelquefois, il faut savoir oublier et même tout simplement pardonner, mais toujours capitaliser des situations vécues pour mieux aborder l’avenir. Soyons et restons fiers d’être Camerounais.
Restons unis autour des grandes causes nationales. Quels que soient les obstacles, saisissons les meilleures opportunités qui s’offrent à nous et relevons ensemble les défis comme nous y invite le Président Paul BIYA !
