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Saint Eloi Bidoung critique le bilan de Paul Biya en matière d'enseignement supérieur

Lors de son passage dans l'émission 7HEBDO sur STV ce dimanche, l'homme politique Saint Eloi Bidoung a vivement critiqué le bilan de Paul Biya en matière d'enseignement supérieur. Selon lui, bien que le président ait créé 10 universités, aucune construction de nouveaux locaux n'a été réalisée. Il souligne notamment que des universités telles que celle de Douala, de Dschang, de Ngaoundéré et de Yaoundé 2 sont contraintes de partager les locaux d'autres établissements. 

Un constat alarmant sur l'état des universités   

Saint Eloi Bidoung, ancien militant exclu du RDPC, a pointé du doigt le manque d'investissement dans la construction de nouveaux locaux pour les universités créées par Paul Biya. Selon lui, cette situation a conduit à une cohabitation forcée entre certaines universités et d'autres établissements. Par exemple, l'université de Douala se trouve dans les locaux de l'Essec, l'université de Dschang dans ceux de l'ENSA, l'université de Ngaoundéré dans ceux de l'ENSIAAC, et l'université de Yaoundé 2 dans ceux de l'ENSET. Cette réalité met en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants et les enseignants, qui doivent partager des infrastructures souvent inadaptées.  

Un bilan en demi-teinte pour Paul Biya   

La déclaration de Saint Eloi Bidoung soulève des questions sur le bilan de Paul Biya en matière d'enseignement supérieur. Bien que la création de 10 universités puisse être considérée comme une avancée, le manque de construction de nouveaux locaux compromet la qualité de l'enseignement et l'environnement d'apprentissage des étudiants. Cette situation met également en évidence le besoin urgent d'investissements dans les infrastructures universitaires pour accompagner la croissance démographique et répondre aux besoins de la jeunesse camerounaise.  

Les conséquences sur les étudiants et les enseignants   

La cohabitation forcée entre les universités et d'autres établissements a des conséquences néfastes sur les étudiants et les enseignants. Les locaux partagés sont souvent insuffisants, mal équipés et ne répondent pas aux normes requises pour un enseignement de qualité. Les étudiants sont confrontés à des conditions d'étude précaires, tandis que les enseignants doivent faire face à des contraintes logistiques et pédagogiques. Cette situation compromet la formation des étudiants et nuit à la réputation des universités camerounaises sur la scène internationale.