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Samuel Fokam: « Nous avons gagné dans le département du Koung-Khi »

Le principal responsable du parti de Maurice Kamto, soutient mordicus que la réalité des urnes a été travestie. Toutefois, entend faire bon usage des leçons qu’il a tirée de ce scrutin pour mieux préparer les prochaines échéances, notamment les municipales et législatives prévues en 2019.

Quelles leçons tirez-vous après la dernière élection présidentielle ?

Nous avons appris beaucoup de choses lors de l’élection présidentielle du 7 octobre dernier. La première leçon que nous avons apprise est le fait que le Cameroun, la diaspora et le monde entier aient su ce qui se passe au Cameroun. Le déballage politique que le Mrc à travers son président national le Pr. Maurice Kamto. Il a mis à nu les pratiques qui ont toujours eu cours dans le processus électoral au Cameroun.

Après le contentieux post-électoral, le Conseil Constitutionnel a proclamé les résultats contestés par votre parti. Vous reconnaissez-vous dans les chiffres du département du Koung-khi ?

Je dois dire que j’étais très surpris. Lorsqu’on a prononcé les chiffres qui concernent particulièrement le Koung-Khi, je suis tombé des nus compte tenu de tout le travail que nous avons abattu. Les électeurs inscrits étaient de 34570 ; les votants étaient de 20394 contre 286 bulletins nuls. Les suffrages valablement exprimés étaient de 20109 pour un taux de participation de 58,99%. En ce qui concerne les suffrages valablement exprimés en faveur de chaque parti politique, le Mrc a eu 9027 voix, soit 44,26% ; par contre le Rdpc a en a eu 8329 voix, soit 40,24%. Mais nous avons été surpris que la Conseil Constitutionnel prononce des chiffres auxquels nous sommes vraiment restés étrangers. Donc nous ne sommes pas d’accord sur ce résultat qui a été proclamé le 22 octobre 2018. Je ne souhaite pas faire un procès d’intention, mais je peux dire que le Conseil Constitutionnel, Elecam et commission de recensement des votes squi savent d’où sont sortis ces chiffres parce que nous sommes restés étrangers. Et nous comptons davantage dire à qui veut l’entendre que ces résultats ne nous ressemblent pas. Nous avons gagné dans le département du Koung-Khi. Pour être plus précis, nous avons gagné dans l’arrondissement de Poumogne en battant le Rdpc à plate couture. Dans les arrondissements de Bayangam et de FDjebem, nous n’avons pas assez travaillé. C’est pourquoi le Rdpc nous sa battu là-bas. Mais l’écart que nous avons creusé dans l’arrondissement de Poumogne était si grand que nous avons rattrapé ces retard et de prendre les devants avec plus de 700 voix.

Les prochaines échéances ce sont les élections locales. Est-ce que vous y pensez déjà ?

Naturellement ! Nous ne sommes pas déçus. Tout au contraire. De la leçon que nous avons tirée, au lendemain de la proclamation des résultats, nous avons commencé à travailler. D’ailleurs, nous sommes entrain de programmer une réunion dans l’arrondissement de Poumogne. Il sera question au cours de cette réunion de regalvaniser les troupes et les inviter à se redéployer sur terrain afin de ratisser large et quadriller tout le département du Koung-Khi.

Pensez-vous avoir les moyens de renverser toutes ces pontes du régime que beaucoup considèrent comme des indétrônables, dans le Koung-Khi ? Nous faisons allusion aux personnalités comme Fotso Victor et autres…

Le Mrc est dans une mouvance de changement. Et je profite pour vous dire que j’ai même été très ravi que lors de l’une de nos réunions, que Monsieur et patriarche Fosto Victor que j’aime bien ait envoyé quelqu’un, son ancien directeur de campagne, venir nous féliciter pour le travail que nous abattons. Il a demandé de féliciter le responsable du Mrc dans sle Koung-Khi, mais je sais que c’est l’ensemble des forces vives de ce département qu’il félicitait. J’ai dit en retour que je prends vivement sa main sans en faire un problème. Concernant le problème du patriarche ou des milliardaires sdu Rdpcs, on ne saurait dire qu’ils sont indéboulonnable en sens que le parti Mrc à ce jour n’a pas besoin qu’on montre qu’on soit financièrement assis. Tout au contraire, c’est le programme politique du Pr. Maurice Kamto que nous incarnons tous le terrain, qui captive et attire toutes les couches de la population. Nous appelons déjà ces populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales dès l’ouverture en janvier 2019.

Interview réalisée par GT