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Stage Académique 2021 : Le journal L’Avenir s’ouvre aux étudiants de l’Esstic

L’hebdomadaire bilingue de Zéphirin Koloko a ouvert ses portes  lundi dernier, à un groupe d’étudiants en journalisme à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la Communication (ESSTIC) dans le cadre des stages académiques de l’année 2020-2021.

Pour cette demi-dizaine d’étudiants en journalisme 1, c’est l’ultime unité d’enseignement de l’année 2020-2021 qui reste à valider avant d’emprunter l’ascenseur pour la deuxième année. Loin de leur campus et salles de classes où ils ont suivi des cours théoriques le temps de deux semestres, ces journalistes en formation, quatre au total, se sont retrouvés de bonne heure ce lundi matin au lieudit Expression-Union Anguissa, l’un des sites de la ville de Yaoundé qui abritent les bureaux de l’Agence Camerounaise de la Communication (ACACOM), dont la filiale est le journal L’Avenir Hebdo. Pas d’erreur à faire, ce premier jour aux allures de jour de rentrée des classes. Alors que les locaux de l’entreprise de presse étaient encore fermés, avec des visages pleins d’enthousiasme, trois des quatre stagiaires attendus s’impatientaient déjà sur les lieux,  bravant  le froid glacial des matins du mois d’aout de la ville de Yaoundé. « Ce n’est pas comme en classe. Ici, tout se note. Les retards et les absences tuent ; tandis que l’assiduité et la ponctualité sont une qualité», s’est exprimée AMA SANGONA. Pour elle, tout comme pour l’ensemble de ses camarades stagiaires, il faut donner le meilleur de soi. Et, il vaudrait mieux éviter de ne pas se faire remarquer négativement dès le premier jour. C’est le principe qui fait transpirer d’ailleurs de grosses gouttes l’étudiant DAPSIA, dernier à arriver sur les lieux des stages. « Je tremblais même déjà dans le taxi, par peur d’arriver en retard. Quand j’ai vu mes camarades placés dehors, j’ai mis le signe de croix et poussé un ouf de soulagement », s’est-il confié.

Il est un peu plus de 09h30, lorsque le véhicule gris de marque Toyota, RAV 4 de Zéphirin Koloko stationne à l’esplanade gauche des locaux du journal. Dans les rangs des stagiaires qui pourtant papotaient pour ne pas voir le temps passer, silence total. La présence du Directeur de Publication du Journal L’Avenir qui les accueille pour un mois de stage, est signalée. « Bonjour ! Comment vous allez », enchaine le DP dans un sourire hospitalier et ce, non sans oublier d’accompagner ses mots par le poing de salutation, comme l’exige le contexte de crise sanitaire en cours. Quelques secondes plus tard, les locaux bleus du journal L’Avenir s’ouvrent aux stagiaires. Ces derniers s’installent à l’intérieur, yeux grand ouverts et oreilles bien tendues.

Après le tour du propriétaire, Directeur de Publication ouvre  par les présentations, la séance de prise de contact.  A chaque dévoilement, de l’identité d’un étudiant, le DP s’efforce à coller en commentaire, une actualité conséquente, comme pour interpeller chacun d’eux à rester scotché sur l’actualité locale, nationale et au-delà des frontières nationales. Le même objectif va conduire le DP à son propos liminaire à recentrer les enjeux  des étudiants dans les locaux de son journal, loin de leur salle de classes. Pour Zephirin Koloko, il s’agit pour les étudiants, une opportunité de mettre en pratique les enseignements reçus théoriquement. Cette phase selon lui, est la plus déterminante car, pense-t-il, c’est elle qui fait le journaliste professionnel, au-delà des toutes les bonnes performances académiques qu’on peut avoir engrangé sur étant sur les bancs. Aussi est-il important d’avoir au bout des doigts, quelques notions et reflexes pratiques de professionnels. Parmi eux, avoir un bon carnet d’adresses non seulement  en vue de pouvoir authentifier ses informations souvent reçues des sources peu fiables, maison pour pouvoir recueillir les avis d’experts dans des questions qui les interpellent. Parmi les vertus du journaliste que recommande le patron du Journal L’Avenir à ses jeunes stagiaires, il y a la nécessité de lire, et de beaucoup. Pour le journaliste à la tête de l’ACACOM, il est important de lire d’autres journaux, que ce soit en ligne ou dans les kiosques. Cela permet au jeune journaliste de soigner sa «main d’écriture », de faire moins de fautes, et de commettre des fautes graves. Tout aussi importante que le carnet d’adresse et la lecture, la maitrise de la valeur du titre en presse écrite est d’or. A ses étudiants stagiaires, Zephirin Koloko fait savoir qu’un article bien écrit ne servira à rien s’il est chapoté par un mauvais titre. Par contre, un bon titre fait vendre un journal, même si l’article lui-même est médiocre. C’est de là que le DP a souligné la notion de « titre commercial ». La maitrise des heures de journal dans les radios et télés de la place, ainsi que leurs fréquences et leurs  émissions phares à suivre, est un atout pour le journaliste, a également fait savoir le patron de presse. Il en est de même selon ce dernier, pour la maitrise des titres de la presse quotidienne et hebdomadaire.

Pour boucler cette prise de contact passée dans l’interactivité avec ses stagiaires,  l’encadreur a fixé le cap, pour ce qui est de l’ambiance et modalités de travail voulues au sein de l’entreprise dans les 30 prochains jours. Mais avant cette étape, les stagiaires ont également été édifiés sur ce journal qui compte une douzaine de journalistes professionnels et qui leur ouvre grand ses portes dans le cadre de leur tout premier stage académique dans le domaine du journalisme.