Le paysage politique au Cameroun se retrouve une nouvelle fois au cœur de l'actualité avec la montée des tensions entre le gouvernement et les partis d'opposition. Les alliances formées par l'opposition en vue de la présidentielle de 2025, telles que l'APC et l'ATP, sont au centre de l'attention.
Le ministre de l'Administration Territoriale contre-attaque
Dans un communiqué officiel datant du 12 mars 2024 consulté par 237actu.com, le ministre Paul Atanga Nji met en garde contre les alliances politiques formées par l'opposition, les qualifiant de "pseudo associations". Le super chef de terre dénonce les actions menées par l'APC et l'ATP, allant jusqu'à critiquer la visite de Jean-Michel Nintcheu à la prison principale de Kondengui où il a rencontré le leader séparatiste Sisiku Ayuk Tabe. Le ministre estime alors que ces alliances vont à l'encontre de l'Etat de droit au Cameroun.
Réaction des oppositions
En réponse aux déclarations du ministre, Olivier Bile et Jean-Michel Nintcheu affirment leur détermination à ne pas reculer face aux pressions et aux menaces. Ils rappellent que les coalitions politiques ont toujours fait partie du paysage politique camerounais, citant notamment les exemples de 1992 et du G20 en 2018. Les deux leaders affirment que leur objectif est de présenter une candidature de l'opposition pour les prochaines élections présidentielles.
La situation politique au Cameroun se trouve aujourd'hui polarisée entre le gouvernement en place et l'opposition qui tente de se rassembler pour faire face aux prochaines échéances électorales. Les tensions entre le ministre de l'Administration Territoriale et les leaders de l'APC et de l'ATP laissent entrevoir des mois de confrontation politique à venir. Il reste à voir comment cette opposition va réussir à surmonter les obstacles dressés par le gouvernement, et quelles seront les implications de cette lutte sur l'avenir démocratique du pays.
