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Tortures : Le Dr Fridolin Nke décroche un autre soutien de poids, la révocation immédiate du Colonel Bamkoui exigée

Le Dr Fridolin Nke peut désormais compter sur une association dénommée « Génération 90 ».

L’affaire colonel Bamkoui contre le Dr Fridolin Nke n’a pas encore livré toutes ses péripéties.

Le Syndicat national des enseignants du supérieur ( SYNES), dans un communiqué, a annoncé pour ce 14 octobre 2021 la tenue d’une grève générale des enseignants du supérieur au Cameroun.

Le SYNES manifeste ainsi son indignation suite aux tortures physiques et psychologiques infligées au Dr Fridolin Nke par le Colonel Emile Bamkoui et ses hommes à la sécurité militaire de Yaoundé.

Le philosophe, enseignant à l’université de Yaoundé I, peut également compter sur une association dénommée « Génération 90 ».

Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, l’association « Génération 90 », exige la révocation immédiate du Colonel Bamkoui et sa traduction au tribunal militaire.

Pour « Génération 90 », il est inacceptable qu’un citoyen, qui plus est un universitaire jouissant de la liberté de pensée, proclamée par les textes sur la réforme universitaire de 1993 au Cameroun, soit kidnappé, torturé et humilié par des agents de sécurité transformés en juges d’exécution, pour avoir exprimé une simple opinion sur la situation socio-politique de son pays.

« Aussi surréaliste que cela puisse paraître, l’affaire Fridolin NKE témoigne du recul enregistré par le Cameroun depuis plusieurs années sur le plan des libertés publiques et nous rappelle l’état d’exception qui y a prévalu de 1960 à la fin des années 1980, où la police politique au service du parti unique UC-UNC-RDPC avait le droit de vie ou de mort sur les citoyens », lit-on dans la déclaration.

« L’affaire Fridolin NKE est donc un défi non seulement à la communauté universitaire mais à la conscience nationale et à tous les citoyens et constitue un test majeur sur notre capacité à nous insurger contre ce qui s’apparente à une volonté du régime antidémocratique de contrôler notre liberté d’opinion après avoir mis en coupe réglée toutes les libertés acquises à la suite des luttes populaires des années 1990 ».