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UFC : « Je promets d’apporter la ceinture de champion du monde au Cameroun », voila ce que déclarait Nganou en 2018

Francis Nganou

Francis Nganou a honoré le vert-rouge-jaune, le drapeau tricolore camerounais.

Il est devenu cette nuit à Las Vegas, le champion du monde des poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus prestigieuse ligue d’arts martiaux mixtes (MMA), face à l’américain Stipe Miocic.

Une bonne revanche pour Francis Nganou dont Stipe Miocic avait déjà battu en janvier 2018.

De retour au bercail après cette défaite, le 2 mars 2018, dans un hôtel situé au cœur de Douala, la capitale économique, Ngannou va émerveiller un public de journalistes frappé par l’intelligence, la détermination et les mots pleins de sagesse de l’enfant de la localité de Batié.

Il va surtout promettre qu’il reviendra au Cameroun célébré avec son peuple sa ceinture des poids lourds de l’UFC.

«Je vous promets d’apporter la ceinture de champion du monde ici (au Cameroun). Et cela pas pour très longtemps.  Je n’ai pas pu dormir plusieurs semaines après ma dernière défaite. J’ai cherché à comprendre pourquoi je n’ai pas gagné. J’avoue que même actuellement parfois cette question me hante. Ce combat était à ma portée. Je n’ai pas perdu ce combat  pare que mon adversaire était au-dessus de moi ou que je manquais de capacités », déclarait le champion face aux hommes de médias. Choses promises choses dues.

Il va profiter pour revenir lui-même sur son parcours :

« Francis Ngannou est un jeune qui était au Cameroun il y a 6 ans. Il était « benskinneur » (conducteur de moto taxi), a déchargé les ballots au marché Mboppi (à Douala), a grandi avec un rêve ancré au fond de lui, un jeune qui a été foutu à la porte à l’école parce qu’il ne pouvait pas payer sa scolarité ou parce qu’il n’avait pas de stylo ou de cahier pour prendre ses cours et qui a gardé au fond de lui cette frustration qui lui a permis de faire grandir au fond de lui un rêve et l’envie de devenir quelqu’un, de prouver à ces élèves devant qui il a été foutu à la porte que ce n’était pas sa faute, que c’était juste les aléas de la vie. Mais c’était quand même frustrant. Francis Ngannou est ce jeune qui au milieu des amis, malgré les coups forts qu’il a reçus dans la vie s’est toujours permis de croire. Si bien qu’à 22 ans il a vendu sa moto qui lui servait de gagne-pain et avec le fruit de cette transaction s’est acheté du matériel de boxe  pour s’entraîner. Et qu’à ce moment-là personne n’a cru en lui, on le prenait pour un fou en lui citant les exemples de Joseph Bessala, Bertrand Tetsia « watabèlè » (d’anciens grands boxeurs camerounais qui ont connu une retraite difficile) et j’en passe. Mais il ne s’est pas permis de désespérer. Parce qu’il avait un rêve. Il y croyait. Le mot impossible n’existait pas dans son dictionnaire. Je conseille aux jeunes aujourd’hui d’oublier le mot « impossible ».C e n’est jamais facile. Rien ne sera facile dans la vie. Toujours est-il que ce sera possible. C’est de cette foi que je me suis inspiré. C’est ma détermination qui m’a propulsé là où je suis aujourd’hu»