La visite du président de la Caf est intervenue dans un contexte dans lequel ont foisonné les théories les plus négatives et alarmistes dans l’opinion…
Au moment où des visiteurs étrangers, des observateurs avertis et experts sont émerveillés comme ce fut le cas par exemple lors des visites au complexe sportif de Japoma, il est tout à fait paradoxal et pour le moins curieux, qu’une frange de l’opposition camerounaise antipatriote et malveillante soit la première à dénigrer des infrastructures dans lesquelles le gouvernement camerounais a investi autant de ressources financières et humaines. Pas seulement pour la jeunesse camerounaise, mais pour la jeunesse africaine et même pour la fierté de l’Afrique.
Nous avons entendu le président de la Caf dire que les Camerounais doivent être fiers d’une telle infrastructure. Et cet hommage va au-delà d’Olembe. Il concerne les stades de Japoma, de Roumde Adjia, de Kouekong, de Bepanda, Ahmadou Ahidjo, de Limbe, les 35 terrains d’entraînement recouverts d’une pelouse naturelle de la meilleure qualité tel qu’apprécié par le plus haut responsable de la Caf.
Qu’en est-il des récentes démarches entreprises pour l’achèvement de ce chantier ?
Sur les très hautes instructions du chef de l’État, nous avons fait le pari de la transparence. Ce complexe a connu des péripéties, nous le savons. Il a été abandonné pendant un an par l’entreprise qui était initialement chargée de mener les travaux de construction, la reprise de ce chantier a été confiée à Magil qui a procédé avec succès à la réhabilitation du stade Omnisports de Bepanda.
Cela nécessitait des financements et le président de la République de manière rationnelle et cohérente a pris un décret habilitant le ministre de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire à signer une convention de prêt avec deux institutions financières bancaires internationales. C’est un processus complexe demandant les plus grandes garanties en matière de transparence et de gouvernance.
Ce processus a été entravé par certains compatriotes qui sont allés manifester devant le siège de ces institutions. Il faut savoir ce qu’on veut. On ne peut pas vouloir des complexes sportifs qui font la fierté de tout un peuple et bloquer en-même temps les moyens qui doivent permettre la réalisation de ces infrastructures.
Devrait-on avoir des inquiétudes quant à au délai de livraison des travaux de finition de ce stade ?
Nous avons dit lors de nos différentes conférences ouvertes à la presse sur ce complexe que le chronogramme permet la réception du point de vue de l’administration et la livraison du point de vue du constructeur, le 30 novembre 2021.
Il n’a jamais été dit qu’en août ou en septembre que le stade d’Olembe serait prêt à 100%. Et nous l’avons encore dit lors de la réunion préparatoire du match Cameroun-Malawi. Ce qui était important pour nous c’était la fonctionnalité et la disponibilité de l’infrastructure sportive.
Le monde entier a vu que le complexe d’Olembe dans sa dimension sportive est prêt. Maintenant, il y a des travaux résiduels par exemple la pose des écailles de pangolin qui n’impacte en rien la fonctionnalité du stade. Nous avons accueilli ici un beau match Cameroun-Malawi le 3 septembre dernier
Cameroon Tribune
