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Cameroun-Crise anglophone : Des nouvelles victimes aux rangs des forces de défense

Selon le Réseau de Défenseurs des Droits Humains en l’Afrique Centrale (REDHAC), au moins 40 militaires et plus de 500 civils ont été tués dans les régions anglophones depuis le déclenchement en fin 2016 de la crise anglophone .

Le commandant de la brigade de recherche de Bali, dans le département de Mezam, région du Nord-Ouest a été tué le samedi 28 avril. Une source très confidentielle a rapporté que l’officier supérieur aurait été capturé par une milice pro sécessionnistes. Il aurait été décapité par le suite, précise la même source.

L’on apprend également qu’un soldat aurait été tué ce même jour et dans la même localité par des hommes armés se réclamant de l’Ambazonie.

Deux jours plutôt, c’est le soldat de deuxième classe Boumzina (en image) qui tombait sous les balles des présumés sécessionniste dans la localité de Ngie.

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont secouées depuis plus d'un an par une profonde crise sociopolitique, qui s'est au fil de temps muée en un conflit armé de basse intensité.