Le ministre de l'Administration territoriale, Atanji Nji Paul a la responsabilité de conduire le comité Ad-Hoc en charge du plan d'urgence prescrit par le président de la République
Après la conférence de presse donnée par le premier ministre Philémon Yang le 20 juin à Yaoundé, le ministre Atanga Nji qui a souvent eu le mérite d’avoir nié l’existence de la crise anglophone a lancé de façon laconique « le chef de l'Etat est toujours concerné lorsque son peuple est en détresse »
Le ministre Atanga Nji a également évoqué les situations troublantes rencontrées par la population dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, comme des actes de vandalisme, des pillages, des menaces contre des individus, des assassinats perpétrés par les groupes terroristes.
Le ministre de l'Administration territoriale a insisté sur le fait que c'est une tradition de la Nation de toujours faire preuve de compassion comme dans le cas de la région de l'Extrême-Nord face à l'incursion de la secte Boko Haram.
« Le chef de l'Etat a toujours fait preuve d'une solitude constante envers ses compatriotes », a-t-il déclaré
Le Chef de l’État Paul Biya à instruire la mise en œuvre d’un plan de solidarité en faveur des réfugiés anglophones. Ce plan d'urgence humanitaire de 12,7 milliards de francs CFA, apprend-on, sera financé par "le budget de l'Etat, l'appel à la solidarité nationale et la contribution des partenaires internationaux"