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Cameroun : Cyrille Kemmegne « J'ai voté pour Maurice Kamto à Ebolowa et quand je suis venu au bureau où j'avais voté, ma propre voix avait disparu»

Cyrille Kemmegne

L’ancien journaliste en service au média d’Etat, la Crtv, aujourd’hui en exil France, soutient qu’il ne reste plus qu’une insurrection pour balayer le régime de Yaoundé.

Cyrille Kemmegne est devenu un virulent opposant au régime bientôt quarantenaire du président Paul Biya. Il multiplie des pamphlets et des sorties à charge contre le locataire du palais d’Etoudi.

Auteur de l’ouvrage intitulé «Maurice Kamto: Un destin présidentiel», Cyrille Kemmegne affirme vertement que le leader du MRC est le sauveur qui mettrait fin au régime dictatorial de Paul Biya.

Ce matin sur la matinale d’ABK radio,  l’ancien rédacteur en chef de la CRTV Sud, a remis une autre couche. Le journaliste-écrivain se montre clair. Selon lui, Paul Biya est aujourd’hui vomi par l’ensemble des camerounais. Et s’il continue à se maintenir au pouvoir, c’est grâce à un système de fraude bien huilé qu’il a mis en place.

« J'ai voté pour Maurice Kamto à Ebolowa et en tant que journaliste, quand je suis venu au bureau où j'avais voté, ma propre voix avait disparu », se rappelle encore Cyrille Kemmegne.

Voila donc pourquoi le journaliste dit être favorable à une insurrection qui va balayer le régime « On ne fait pas des omelettes sans casser les oeufs parce que la révolte va arriver un jour au Cameroun. Nous constatons qu'il ya des gouttes d'eau qui débordent le vase », déclare-t-il.

«Le Pr Maurice Kamto c'est le Moïse Camerounais, l'homme qui doit libérer le Cameroun...Si l'heure est venue, elle est venue, nous sommes prêts », ajoute-t-il

Kemmegne se souvient encore de son séjour à la Crtv. Si certains de ses anciens collègues mangeaient pour se taire, tel n’était pas le cas pour lui. « je me suis rendu compte que c'est un pouvoir criminel », dit-il. Avant de conclure : «  je suis défenseur des causes justes. Chacun peut aller au paradis par le chemin qu'il veut et j'ai choisi le mien ».