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Concours spécial de 2.200 commandos du BIR: Paul Biya instruit le recrutement des pygmées dans l’armée

Selon le ministre Joseph Beti Assomo, la taille a été ramenée à 1,67m pour les hommes et 1,58m pour les filles.

Ce qui ouvre dès lors une opportunité en vue de leur recrutement dans les forces de défense et de sécurité.
La séance plénière du 04 décembre 2020 a été l’occasion pour Joseph Beti Assomo, respectivement ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense (Mindef) de passer à la guillotine. Le Mindef, selon le journal Emergence, s’est expliqué sur la non-présence des populations autochtones, en l’occurrence les pygmées, qui ne peuvent pas avoir la taille requise pour un recrutement dans l’armée.

Il a indiqué dans sa réaction que le chef de l’Etat avait déjà donnée des instructions allant dans ce sens depuis 1990. Actuellement, a dit Joseph Beti Assomo, la taille a été ramenée à 1,67m pour les hommes et 1,58m pour les filles. Ce qui ouvre dès lors une opportunité en vue de leur recrutement dans les forces de défense et de sécurité.

Mais, la taille n’est pas le seul critère. Il faut passer une batterie d’examens physiologiques, il faut présenter des diplômes ou des certifications qui ouvrent à des métiers utiles à l’armée, a ajouté le ministre de la défense.

Des exigences médicales

S’agissant des sous-officiers de l’armée, le Mindef explique que les données ont changé depuis 1960. Il faut répondre à des exigences médicales : « Il ne faut pas savoir uniquement tirer », a dit le ministre. Il faut y intégrer d’autres critères au rang desquels des diplômes de l’enseignement supérieur. Parlant du travail effectué par le bataillon d’intervention rapide (BIR), sinon de l’hyper-présence des éléments de ce corps d’élite, le ministre a souligné que « le BIR ne travaille pas seul ».

Cette composante de l’armée est installée sur l’ensemble du pays comme bien d’autres corps d’armée. A Bamenda par exemple, le gros des effectifs est constitué de militaires, d’éléments de la gendarmerie et de la police. Cette unité spéciale fait partie intégrante de l’armée, a souligné le ministre de la défense.

Sur la difficulté que certains députés ont à rencontrer le Mindef en rapport à des sujets complexes parfois, le patron ministériel des armées a indiqué que ces personnes ne se sont pas faites annoncées à l’avance au regard des exigences sécuritaires qui entourent ce département ministériel.

 

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