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Dans le cadre de la crise anglophone qui secoue le Cameroun, la Norvège a exprimé sa volonté de coopérer contre le leader séparatiste Ayaba Cho Lucas. Selon le site d'information SBBC, l’ambassade du royaume de Norvège aux États-Unis a déclaré son engag

Dans le cadre de la crise anglophone qui secoue le Cameroun, la Norvège a exprimé sa volonté de coopérer contre le leader séparatiste Ayaba Cho Lucas.

Selon le site d'information SBBC, l’ambassade du royaume de Norvège aux États-Unis a déclaré son engagement à honorer ses obligations internationales en matière de droits de l'Homme devant la Cour pénale internationale (CPI). Cette réponse fait suite à une demande d'Emmanuel Nshalai, un avocat américain d'origine camerounaise, qui avait sollicité l'intervention des autorités norvégiennes en mars dernier pour que le citoyen norvégien Ayaba Cho Lucas soit traduit en justice pour son rôle présumé dans les exactions commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Dans la plainte déposée, Me Nshalai, a détaillé les diverses atrocités orchestrées par Ayaba Cho Lucas, qui dirige le mouvement séparatiste Ambazonia Governing Council. Selon ses déclarations, « le gouvernement norvégien a accusé réception de nos correspondances concernant Ayaba Cho Lucas et la plainte déposée contre lui auprès de la Cour pénale internationale. Ils ont accepté de coopérer aux enquêtes criminelles le concernant et de collaborer avec la CPI ».

Dans un contexte où la pression monte sur les autorités norvégiennes, Me Nshalai a menacé de poursuivre le gouvernement devant les juridictions internationales s'il ne réagissait pas. « Nous leur avons indiqué que nous lancerions une plainte contre eux s'ils n'agissaient pas contre Ayaba Cho Lucas », a-t-il averti.

L'ambassade norvégienne aux États-Unis a renforcé cette position en affirmant que la Norvège est « engagée à lutter contre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves qui affectent la communauté internationale ». Le pays rappelle également qu’il est partie au Statut de Rome, qui établit la CPI, un engagement qui l’oblige à prendre des mesures contre les individus accusés de crimes internationaux.

Ayaba Cho Lucas, qui réside en Norvège depuis plusieurs années, est perçu par de nombreux analystes comme l'un des chefs séparatistes les plus redoutés. Avec un passé marqué par plusieurs revendications d'attaques meurtrières dans les régions en crise du Cameroun, il est à la tête de diverses milices qui opèrent sur le terrain.