Le maire de la ville de Buéa, Patrick Ekama vient de mettre en execution ses différentes menaces à l'endroit des entreprises qui ont respecté la journée de «ville morte» imposée depuis quelques temps dans la ville de Buéa par les sécessionnistes.
D'après le Quotidien de l'Economie édition du 24 juillet qui relaie cette information, l'autorité serait passer à la phase pratique de ses différentes menaces proférer à l'endroit des entreprises et commerces qui respecteront le lundi "ville morte'' instituée par les sécessionnistes dans la ville de Buéa depuis quelques temps.
« Nous avons été pris au dépourvu lundi dernier mais à partir de ce lundi (lundi 02 juillet Ndlr) la vie sera normalisée dans la ville de Buéa. Je veux être catégorique que toutes les structures appartenant au Conseil seront ouvertes, tous les meubles appartenant au Conseil seront utilisés dans les rues de Buéa et je superviserai personnellement. En tant que gardien de la vie socio-économique de la ville de Buéa, je n’ai déclaré aucune ville fantôme. », avait-il déclaré le vendredi 30 juin dernier face à la presse.
Le Journal rapporte également que c'est sous forte escorte militaire que ces entreprises situées pour la plupart au quartier Mlyko ont été scellés. Il s'agit entre autres des agences de la Bicec, Ecobank, C.C.A, Activa et les opérateurs de télophonie mobiles Mtn Cameroon, Orange et Nextell.
En rappel, le lundi " ville morte" dans les régions anglophones particulièrement dans la ville de Buéa, a été instituée par les groupes armés sécessionnistes qui réclament la partition du Cameroun depuis bientôt deux ans.
